wellcome // bienvenu // hola // olá

wellcome // bienvenu // hola // olá

we are more – act for culture in Europe

.
.
.
I'm very happy with your arrival! this virtual place is focused on the (so called) feminin and masculin voice's", by the Art's approach, and it is not a diary-blog. I wish you enjoy with pleasure and comments :-)
//
Je suis enchantée de votre visite! Remarquez que ce blog (n'est pas un blog-périodique), est construit autour des (désignés comme) voix et regards au féminin et au masculin à travers les contributions de l'Art. Il ne me reste que vous désirer deux toutes petites choses: qu'ayez plaisir ici et... qu'il soit partagé=comenté:-) avec moi.

//
!Hola! !estoy encantada con tu visita! mira una cosilla: este blog no es de edición diária ?vale?. Es un blog centrado en las (designadas como) voces y miradas en el femenino (y en el masculino), segundo las aportaciones de L'Arte. Mis votos de que disfrutes por acá y... de que puedas compartir conmigo ese placer :-).
.
.
.

musical's wellcomings / les bienvenues musicales / las bienvenidas musicales

Send me your sounds

27 June 2006

la Poésie se fait dans un lit comme l'amour... Breton, a 4 lábios

.
.

La poésie se fait dans un lit comme l’amour
Ses draps défaits sont l’aurore des choses
La poésie se fait dans les bois
Cela ne se crie pas sur les toits

Il est inconvenat de laisser la porte ouverte
Ou d’appeler des témoins
L’acte d’amour et l’acte de poésie

Sont incompatibles
Avec la lecture du jounal à haute voix
La chambre aux prestiges

Non messieurs ce n’est pas la huitième chambre
Ni les vapeurs de la chambrée un dimanche soir
L’étreinte poétique comme l’étreinte de chair

Tant qu’elle dure
Défend tout échappée sur la misère du monde
.
.
--- --- ---.
(trad. Ernesto Sampaio)

A poesia como o amor faz-se na cama
Seus lençóis desfeitos são a aurora das coisas
A poesia faz-se nas matas
Isto não se apregoa aos quatro ventos

Não é conveniente deixar a porta aberta
Ou chamar testemunhas
Acto de amor e acto de poesia

São incompatíveis
Com a leitura do jornal em voz alta
A câmara dos sortilégios

Não cavalheiros não é a oitava câmara
Nem os vapores da camarata ao domingo à noite
O abraço poético como o abraço carnal

Enquanto dura
Impede toda a fugida sobre a miséria do mundo

.
.

Amour Anarchie, Léo Ferré - 1970

..
.

.
.
.
..
.
.
.

Léo chante Les Poètes

.-
.
..

Lovers no. 6 - Tsering Nyandak, Tibete

..
.
.

(oil on canvas, 49 x 55 inches)
.

La poésie est une fureur...

.

La poésie est une fureur qui se contient juste le temps qu'il faut, pendant que se bande l'arc, là, au milieu de la flèche.

.

.Elle doit respirer, elle s'étire d'aise et puis s'en va, vers sa destination.

.

.J'avais la phrase dans les mains, comme une grenade avant l'éclatement. Eh bien, je lancerai des mots, dans la foule, au hasard, et les livres ne seront plus de mise. On lancera la poésie, avec les mains, avec des caractères gutturaux, -du romain deglotte- : des cris jetés comme des paquets parleurs à la face de la commodité et du confort plastifié.

.J'étais au milieu de la rue. J'étais aussi là-haut, aux fenêtres, entre la vitre et l'univers clos de l'inconnu et du possible, comme un store, et je mesurais de là, l'étendue, la forme, les cris de la ville: les murs à la verticale de la chaussée, autant de jambes prometteuses de " bonnes confitures", murs de nylon, murs de graines,murs des slips, des moutardes, des consommés à légumes déshydratés, mur des lignes d'aviation comme des bras d'oiseaux à la limite du mur voisin où il n'y a plus de mur mais un montant deciment et une porte.

.

.La porte.

.

.Je finirai bien par le trouver ce style de l'invective. J'ai le papier qu'il faut, et l'encre aussi.

.J'attends.

.Les idées sont dans l'homme, toutes. La difficulté c'est tout simplement de les contenir.

.J'ai en moi un commissariat de police des idées. Il ne chôme jamais : de jour et de nuit, on travaille. Actuellement mes idées sont en Bretagne, près d'une tombe, mes idées ont pris le deuil de mon chien Arkel. Quand elles rentreront je leur demanderai des comptes.

.Les idées qui se promènent dans la rue sont souvent miennes. Si vous les trouvez, téléphonez à Odéon 84-00. Elles me ressemblent : des idées de chansons, des idées de meurtre, qui sait?

.Les chevaux, dans la rue, qui ramassent mes idées et qui me les rendent sont des sages. Avec des idées d'homme ils ne trouvent subitement plus aucun goût à l'avoine et ne comprennent plus. Quelque chose de très important est enrayé dans leur mécanique. Ils sont malades.

.

.Léo Ferré. In «Le Style», 1962

.

.

(nous avons changée la formatation original du texte; we've changed the original format of the text; los cambios en la formatación original son de nuestra responsabilidad; as alterações da formatação são da nossa exclusiva responsabilidade)

La Chanson de Prévert

.

.

Oh je voudrais tant que tu te souviennes

Cette chanson était la tienne

.C'était ta préférée

.Je crois

.Qu'elle est de Prévert et Kosma

.

.

.Et chaque fois les feuilles mortes

.Te rappellent à mon souvenir

.Jour après jour

.Les amours mortes

.N'en finissent pas de mourir

.

.

.Avec d'autres bien sûr je m'abandonne

.Mais leur chanson est monotone

.Et peu à peu je m' indiffère

.A cela il n'est rien

.A faire

.

.

.Car chaque fois les feuilles mortes

.Te rappellent à mon souvenir

.Jour après jour

.Les amours mortes

.N'en finissent pas de mourir

.

.

.Peut-on jamais savoir par où commence

.Et quand finit l'indifférence

.Passe l'automne vienne

.L'hiver

.Et que la chanson de Prévert

.

.

.Cette chanson

.Les Feuilles Mortes

.S'efface de mon souvenir

.Et ce jour là

.Mes amours mortes

.En auront fini de mourir

.

.

Serge Gainsbourg

.

.

L' anthracite

.
Les pensées que je médite
.Sont plus noires que l'anthracite
.Mais que faire quand tu te fous
.Si éperdument de nous
.Si à rire je t'incite
.C'est que mon humour anthracite
.A tourné en dérision
.Ton dédain et ma passion
.Mais prends garde ma petite
.À mon humeur anthracite
.J'arracherai animal
.Le cri et les fleurs du mal
.Fleurs de serre fleurs maudites
.À la nuit noire anthracite
.Je les prendrai malgré toi
.Sous les ronces de tes doigts
.Allons viens, viens et fais vite
.Que ta chaleur anthracite
.Vienne réchauffer mon cœur
.Et refroidir ma fureur
.Tout contre moi tu t'agites
.Dans une rage anthracite
.Mais qu'importe si tu mords
.Je veux ton âme et ton corps
.C'est ton regard que j'évite
.Car le mien est anthracite
.Et je n'veux point que tu voies
.Tout l'amour que j'ai pour toi
.Je t'aime ô ma belle Aphrodite
.A l'âme noir anthracite
.Mais plus t'aime t'aimerai
.Plus me mine minerai
.
.
.Paroles et Musique: Serge Gainsbourg 1959© 1959 - Editions Warner Chappell
.
.

lábiosLisaElisa

.

.

Elisa, Elisa

.Elisa saute-moi au cou

.Elisa, Elisa

.Elisa cherche-moi des poux,

.Enfonce bien tes ongles,

.Et tes doigts délicats

.Dans la jungle

.De mes cheveux Lisa

.

.Elisa, Elisa

.Elisa saute-moi au cou

.Elisa, Elisa

.Elisa cherche-moi des poux,

.Fais-moi quelques anglaises,

.Et la raie au milieu

.On a treize

.Quatorze ans à nous deux

.

.Elisa, Elisa

.Elisa les autr's on s'en fout,

.Elisa, Elisa

.Elisa rien que toi, moi, nous

.Tes vingt ans, mes quarante

.Si tu crois que cela

.Me tourmente

.Ah non vraiment Lisa

.

.Elisa, Elisa

.Elisa saute-moi au cou Elisa, Elisa

.Elisa cherche-moi des poux,

.Enfonce bien tes ongles,

.Et tes doigts délicats

.Dans la jungle .

.De mes cheveux Lisa.

.

Serrrrrrrrrrge Gainssssbourrrrrrrrrrrrg.

.

Bonnie and Clyde

.
.Vous avez lu l'histoire.
.De Jesse James.
.Comment il vécu.
.Comment il est mort.
.Ça vous a plus hein.
.Vous en d'mandez encore.
.Et bien.
.Ecoutez l'histoire
.De Bonnie and Clyde
.
.Alors voilà
.Clyde a une petite amie
.Elle est belle et son prénom
.C'est Bonnie
.A eux deux ils forment
.Le gang Barrow
.Leurs noms
.Bonnie Parker et Clyde Barrow
.
.
.Bonnie and Clyde
.Bonnie and Clyde
.
.
.Moi lorsque j'ai connu Clyde
.Autrefois
.C'était un gars loyal
.Honnête et droit
.Il faut croire
.Que c'est la société
.Qui m'a définitivement abîmé
.
.
.Bonnie and Clyde
.Bonnie and Clyde
.
.
.Qu'est-c' qu'on a pas écrit
.Sur elle et moi
.On prétend que nous tuons
.De sang-froid
.C'est pas drôl'
.Mais on est bien obligé
.De fair' tair'
.Celui qui se met à gueuler
.
.
.Bonnie and Clyde
.Bonnie and Clyde
.
.
.Chaqu'fois qu'un polic'man
.Se fait buter
.Qu'un garage ou qu'un' banque
.Se fait braquer
.Pour la polic'
.Ça ne fait d'myster
.C'est signé Clyde Barrow
.Bonnie Parker
.
.
.Bonnie and Clyde
.Bonnie and Clyde
.
.
.Maint'nant chaqu'fois
.Qu'on essaie d'se ranger
.De s'installer tranquill's
.Dans un meublé
.Dans les trois jours
.Voilà le tac tac tac
.Des mitaillett's
.Qui revienn't à l'attaqu'
.
.
.Bonnie and Clyde
.Bonnie and Clyde
.
.
.Un de ces quatr'
.Nous tomberons ensemble
.Moi j'm'n fous
.C'est pour Bonnie que je tremble
.Quelle importanc'
.Qu'ils me fassent la peau
.Moi Bonnie
.Je tremble pour Clyde Barrow
.
.
.Bonnie and Clyde
.Bonnie and Clyde
.
.
.D'tout'facon
.Ils n'pouvaient plus s'en sortir
.La seule solution
.C'était mourir
.Mais plus d'un les a suivis
.En enfer
.Quand sont morts
.Barrow et Bonnie Parker
.
.
.Bonnie and Clyde
.Bonnie and Clyde
.
.
.
.
Serrrrrrrrrrrrrge Gaaaaainnnnsssbourrrrrrrg.
.
.
.

25 June 2006

semiLábios

.
.
Yellow Couch.
.
.
Kathleen Younce - USA
.
.
.Nomeada na Categoria "Fashion" - profissionais
.
.

lábiosRosa

.
.
Big Onion, 1
.
.
.Jonathan Pollock - UK
..
.
.Nomeado na Categoria "Still Life" - profissionais



lábiosRose


.
.
Rose
.
.Peter Schafrick - Canada
.
.
.
.Nomeado na Categoria "Still Life" - profissionais
.
.
.

face a jogo-culpa-olvido: enTumeX(sc)er



giaggiolo
«Non giocare mai il giuoco di un altro.Gioca il tuo.» .
.
.
.
.
.
.
.
.
.

de los placeres accesibles

.

.
Detenerse en la heladería.
Círculos, túneles de colores tras el mostrador
Y la dueña con la cuchara honda
Escanciando la gélida dulzura sobre los barquillos
cuyo crujido mis dientes adivinan.

Con precisión imparto las instrucciones.
Pido el helado suave que sale voluptuoso de la máquina
-el que me recuerda el Tastee Freeze
que estaba a media cuadra de la tienda de mi papá
en la avenida Roosvelt-
Tiembla el cuerpo de pulido metal de la máquina
sobre el que se condensa la humedad
en una película opaca.
Del grifo desciende el grueso chorro de helado
a posarse sobre la vacía seca concavidad,
que tiene sabor a hostias prohibidas.
Despacio, como la cintura de una mujer cuando baila
baja el helado de café. Lo cubre luego el de chocolate
más denso y oscuro.

Me siento sola en la heladería desierta
y empiezo con mi lengua a lamer los costados del alto
cucurucho,
abandonándome a una infancia perversa. Hace calor.
Debo hacer mi trabajo con la debida fruición.
Pasar la lengua por la entera circunferencia,
de abajo arriba para que nada se derrame,
para que la superficie adquiera a todo el derredor
la suavidad y tersura de un perfecto gorrito de duende polar
e imaginario.
Cierro los ojos . Saboreo. Gozo.

No sólo de pan
vive la mujer.

.

.Gioconda Belli, IN "Mi Intima Multitud"

.

.

olvidar-culpas-obsoletas


.
(autor desconhecido)
.
.

culpas obsoletas

.
.

Un momento de soledad
de paz
y la tarde es mía.
Me puedo sentar a leer
sin sentirme culpable.
Sin pensar que debía salir
a comprar el líquido para desmanchar las alfombras
o bajar a jugar con la niña.

¿Cómo será , me pregunto
no sentir incesantemente
que uno debería ocupar varios espacios al mismo tiempo?
No pensar, mientras se tumba uno con un libro,
que se debería estar haciendo otra cosa.
Asumir, como hacen los hombres,
la importancia del tiempo
que dedicamos al propio enriquecimiento.

Las mujeres
tenazmente sentimos
que le estamos robando tiempo a alguien.
Que quizás en ese preciso instante
se nos requiere
y no se cuenta con nosotras.
Precisamente
todo un entrenamiento
para no borrarnos, minimizarnos,
constantemente.

¡Ah!¡Mujeres, compañeras mías!
¿Cuándo nos convenceremos
de que fué sabio el gesto
de extenderle a Adán
la manzana?

.
.
Gioconda Belli, IN "Apogeo" .

.

Olvidos

.

.Y viene el día en que la mujer

olvida el apellido del vecino

y se despierta a media noche

queriendo adivinarlo en la oscuridad, .

asustada ante las letras difusas

que resisten el esfuerzo de la memoria. .

Con los ojos abiertos sobre la almohada

la mujer ve el gato respirando como niño a sus pies

y ve su casa en la oscuridad

el marido que duerme de espaldas a ella

las puertas lustrosas del armario

los libros apoyados lomo contra lomo en las estanterías

y en la noche detenida abruptamente

por el pequeño tropiezo de no poder recordar el apellido del vecino

piensa en esa casa muchos años más tarde

en las voces que albergará, los pasos que subirán las escaleras

se pregunta qué otros quizás decidirán tirar

la división de madera clara que ella y su marido levantaron

para quedarse en una habitación más pequeña

donde pudieran sentirse más cerca el uno del otro.

Piensa que todo eso que la rodea

se dispersará. Sus cosas, sus libros.

Y que entonces su vida, esas angustias,

-como la de recordar el nombre del vecino-

serán en la oscuridad

vapor de las vidas que fueron

nombres olvidados para siempre.

.

.Gioconda Belli

.

.

17 June 2006

O Quereres

.

.Onde queres revólver sou coqueiro,

e onde queres dinheiro sou paixão.

.Onde queres descanso sou desejo,

.E onde sou só desejo queres não.

.E onde não queres nada, nada falta,

.E onde voas bem alto eu sou o chão,

.E onde pisas o chão minha alma salta

e ganha liberdade na amplidão.

.

.Onde queres família sou maluco,

e onde queres romântico, burguês.

.Onde queres Leblon sou Pernambuco,

.E onde queres eunuco, garanhão .

.Onde queres o sim e o não, talvez,

.E onde vês eu não vislumbro razão.

.Onde queres o lobo eu sou o irmão,

.E onde queres cowboy eu sou chinês

.

.Ah! bruta flor do querer, Ah! bruta flor, bruta flor...

.

.Onde queres o ato eu sou espírito,

.E onde queres ternura eu sou tesão.

.Onde queres o livre decassílabo,

.E onde buscas o anjo sou mulher.

.Onde queres prazer sou o que dói,

.E onde queres tortura, mansidão.

.Onde queres um lar, revolução,

.E onde queres bandido sou herói...

.

.Eu queria querer-te e amar o amor,

.Construir-nos dulcíssima prisão

.Encontrar a mais justa adequação,

.Tudo métrica e rima e nunca dor...

.Mas a vida é real e de viés,

.E vê só que cilada o amor me armou...

.eu te quero (e não queres) como sou,

.Não te quero (e não queres) como és.

.

.Ah! bruta flor do querer, Ah! bruta flor, bruta flor...

.

.Onde queres comício, flipper-vídeo,

.E onde queres romance, rock'n'roll.

.Onde queres a lua eu sou o sol,

.E onde a pura natura, o inseticídio.

.Onde queres mistério eu sou a luz,

.E onde queres um canto, o mundo inteiro.

.Onde queres quaresma, fevereiro,

.E onde queres coqueiro sou obus...

.

.O quereres e o estares sempre a fim

.Do que em mim é de mim tão desigual.

.Faz-me querer-te bem, querer-te mal,

.bem a ti, mal ao quereres assim.

.Infinitivamente pessoal,

e eu querendo querer-te sem ter fim

.E querendo-te aprender o total

do querer que há e do que não há em mim...

.

.Ah!, bruta flor do querer, Ah! bruta flor, bruta flor...

.

Caetano Veloso

.

o sonho

.
.
.
.
.
frida
.
.(1940).
.
.
.
.

Auto-Retrato C/ Citações

.
.
.


.

a l m a d a

.(1943).

.

.

corpus christi 1

.
.
.
.
.
amadeo de souza-cardozo
.
.
.

16 June 2006

Sólo el lobo, Graciela Wencelblat

.
Las palabras que no dijo
quedaron en la taza de café
se dispersaron a otras bocas
perdieron detalle
posibilidad.

Ocurrencias de callar que nacen
digitan contratos a pesar de uno.

Sólo el lobo entiende tanta penumbra
tanto fracaso del deseo.
.
.
desde graciela
15/Junho/2006
.
.
.

para escuchar la lectura del Poema cliquear acá

09 June 2006

lábios. de luz - Antonio Piacciolla

o sonho pede realidade - María Zambrano

«(...) Não se pode dizer que aquele que sonha está privado da realidade, absolutamente livre
ou fora dela, mas sim que a padece, que está sob ela; que não pode nem contê-la,
nem ordená-la, que está privado (...), despossuído de si, alienado na realidade que o invade. Alienado, em sonhos, por não ter tempo.
Mas também alienado na vigília por ter de andar no tempo, mais livre e consciente. Enquanto que em sonhos, perdido na realidade, mesmo na sua, pode deixá-la aparecer por momentos sem interferência ou sombra, só por momentos. Pois se o homem entra na vigília pelo despertar, é porque no sonho inicial que a sua vida primeira parece ser não pode alcançar-se a si mesmo, ser si mesmo.
Porque, se a vida é sonho, é sonho que pede despertar.
Alienação inicial de alguém que procura identificar-se. E daí a angústia subjacente aos sonhos, mesmo os felizes.
Pois o sonho pede realidade.(...)».



María Zambrano, In Os Sonhos e o Tempo.
Lisboa, Relógio D’Água Editores, 1994: 14 (formatação n.).

lábios. de águas

o amor abre o futuro - María Zambrano

«O amor (...) é o agente de toda a transcendência no homem. E assim, abre o futuro; não o futuro que é o amanhã que se presume certo, repetição com variações do hoje e réplica do ontem: o futuro, a eternidade, essa abertura sem limite a outro espaço e a outro tempo, a outra vida que nos surge como sendo a vida de verdade. O futuro que atrai também a história.
Mas o amor lança-nos para o futuro obrigando-nos a transcender tudo o que promete.A sua promessa indecifrável desqualifica todo o conseguir, toda a realização. O amor é o mais poderoso agente de destruição porque ao descobrir a inadequação e às vezes a inanidade do seu objecto deixa livre um vazio, aquilo que, de início, é percebido como um nada aterrador. É o abismo em que se afunda não só o amado, como também a própria vida, a própria realidade daquele que ama. O amor é que descobre (...) o não-ser e até o nada. (...). E assim, o amor faz transitar, ir e vir entre as zonas antagónicas da realidade (...). Descobre o ser e o não-ser, porque aspira a ir mais além do ser; de qualquer projecto. E desfaz toda a consistência. (p. 237)
Destrói, por isso dá nascimento à consciência, sendo ele, como é, a vida plena da alma. Eleva ao obscuro ímpeto da vida essa avidez que é a vida no seu fundo elementar, leva-a à alma e a alma à razão. (...).»
(p. 238).



María Zambrano,”Para uma história do amor”, Op. Cit. :Cap. III (formatação n.).

simplicidades santas - Teresa de Jesus

« (...) Um bom entendimento, se se começa a afeiçoar ao bem, apega-se a ele com fortaleza, pois vê que é o mais acertado; e quando não aproveite para muito espírito, aproveitará para bom conselho e para muita coisa, sem ser pesada a ninguém. Quando isto falta, não sei em que possa aproveitar à Comunidade e poderia causar muito dano.
Esta falta não se vê logo ao princípio,
Porque muitas falam bem e entendem mal,
E outras falam pouco - e sem muita correcção - mas têm entendimento para muita perfeição.
Porque há umas simplicidades santas que valem pouco para negócios e estilos do mundo
e muito para tratar com Deus. (...) ».
(p. 447).



Santa Teresa de Jesus, “Caminho de Perfeição” In Obras Completas. (2ª. ed.), Porto, edições Carmelo, 1978: Caps. XIV (formatação n.).

a acção do amor - María Zambrano

«A acção do amor, o seu carácter de agente divino no homem, é conhecida, sobretudo, nessa depuração do ser que o padece e suporta. E também numa deslocação do centro de gravidade do homem. Pois ser homem é estar fixo, é pesar, pesar sobre alguma coisa.
O amor consegue, não uma diminuição, mas sim uma desaparição dessa gravidade que, quando ele não existe, é apoio da moral, condição dos que vivem moralmente,só moralmente.» (p. 239).


María Zambrano,”Para uma história do amor” In O Homem e o Divino.
Lisboa, Relógio D’Água Editores, 1995: Cap. III.

azul. entreabrir de lábios - Gloria De Vitis


lábios em queda - Antonio Pacciolla

lábios sedentos - Carlo Piccinno


«Nessuna voce è così alta ed eloquente come il canto del gesto.»
IN La danza, scultura di carne por Luisa Spagna
http://www.grafifoto.com/page/spettacolo.htm.htm

rosabismos, labirinto - Margarida Cepêda

entrada no labirinto

os abismos da rosa, aqui

lábios. repouso de lábios

lábios. em pétala

o amor, uma indigência - María Zambrano

«Uma das indigências dos nossos dias é a que se refere ao amor. Não é que não exista, só que a sua existência não encontra um lugar, acolhimento, na própria mente e até na alma de quem por ele é visitado... No espaço ilimitado que, em aparência, a mente de hoje abre a toda a realidade, o amor tropeça em obstáculos, em barreiras infinitas. E tem de justificar-se e dar razões sem fim, e tem de resignar-se, finalmente, a ser confundido com a multidão dos sentimentos ou dos instintos, se não aceita esse lugar obscuro da “libido”, ou ser tratado como uma doença secreta, de que teríamos de nos libertar. (...) (p. 224).


María Zambrano,”Para uma história do amor”
In O Homem e o Divino. Lisboa,Relógio D’Água Editores, 1995: Cap. III.

lábios. de esterlícia

do louco amor - Juan Ruiz

«“Te daré entendimiento y te instruiré en este camino, por el que has de andar: sobre ti fijaré mis ojos”, nos dice el profeta David, en nombre del Espíritu Santo. [...]
Por lo que yo, en mi poca sabiduría y mucha y gran ignorancia, comprendiendo cuántos bienes hace perder el loco amor del mundo al alma y al cuerpo, y los muchos males a que los inclina y conduce, escogiendo y queriendo con buena voluntad la salvación y gloria del Paraíso para mi alma, hice este pequeño escrito en muestra de bien, y compuse este nuevo libro en el que hay escritas algunas mañas, maestrías y sutilezas engañosas del loco amor del mundo, del que se sirven algunas personas para pecar. Y al leerlas y oírlas el hombre o la mujer de buen entendimiento, que se quiera salvar, elegirá y hará el bien [...]. Tampoco los de corto entendimiento se perderán, pues, al leer y meditar el mal que hacen —o que tienen intención de hacer— los obstinados en sus malas artes, y viendo descubiertas públicamente las muchas y engañosas artimañas que usan para pecar y engañar a las mujeres, avisarán la memoria y no despreciarán su propia fama [...] y rechazarán y aborrecerán las malas artes del loco amor, que hace perderse a las almas y caer en la ira de Dios [...].
No obstante, como es cosa humana el pecar, si algunos quisieran —no se lo aconsejo— servirse del loco amor, aquí hallarán algunas maneras para ello.
Y así este mi libro bien puede decir a cada hombre o mujer, al cuerdo y al no cuerdo, tanto al que entienda el bien, elija la salvación y obre el bien amando a Dios, como al que prefiera el loco amor en el camino que recorra: te daré entendimiento [...]»

Juan Ruiz, Arcipreste de Hita (Espanha, primeira metade séc. XIV): Libro de buen amor [Prólogo en prosa]. Versão actualizada (J.A.S.S.)

eme Loves SorrisosPerfeitos

eme Loves SorrisosPerfeitos
porque saben lo que hacen