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Je suis enchantée de votre visite! Remarquez que ce blog (n'est pas un blog-périodique), est construit autour des (désignés comme) voix et regards au féminin et au masculin à travers les contributions de l'Art. Il ne me reste que vous désirer deux toutes petites choses: qu'ayez plaisir ici et... qu'il soit partagé=comenté:-) avec moi.
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!Hola! !estoy encantada con tu visita! mira una cosilla: este blog no es de edición diária ?vale?. Es un blog centrado en las (designadas como) voces y miradas en el femenino (y en el masculino), segundo las aportaciones de L'Arte. Mis votos de que disfrutes por acá y... de que puedas compartir conmigo ese placer :-).
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the taste of the eme's lips
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27 June 2006
la Poésie se fait dans un lit comme l'amour... Breton, a 4 lábios
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La poésie se fait dans un lit comme l’amour
Ses draps défaits sont l’aurore des choses
La poésie se fait dans les bois
Cela ne se crie pas sur les toits
Il est inconvenat de laisser la porte ouverte
Ou d’appeler des témoins
L’acte d’amour et l’acte de poésie
Sont incompatibles
Avec la lecture du jounal à haute voix
La chambre aux prestiges
Non messieurs ce n’est pas la huitième chambre
Ni les vapeurs de la chambrée un dimanche soir
L’étreinte poétique comme l’étreinte de chair
Tant qu’elle dure
Défend tout échappée sur la misère du monde
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--- --- ---.
(trad. Ernesto Sampaio)
A poesia como o amor faz-se na cama
Seus lençóis desfeitos são a aurora das coisas
A poesia faz-se nas matas
Isto não se apregoa aos quatro ventos
Não é conveniente deixar a porta aberta
Ou chamar testemunhas
Acto de amor e acto de poesia
São incompatíveis
Com a leitura do jornal em voz alta
A câmara dos sortilégios
Não cavalheiros não é a oitava câmara
Nem os vapores da camarata ao domingo à noite
O abraço poético como o abraço carnal
Enquanto dura
Impede toda a fugida sobre a miséria do mundo
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La poésie est une fureur...
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La poésie est une fureur qui se contient juste le temps qu'il faut, pendant que se bande l'arc, là, au milieu de la flèche.
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.Elle doit respirer, elle s'étire d'aise et puis s'en va, vers sa destination.
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.J'avais la phrase dans les mains, comme une grenade avant l'éclatement. Eh bien, je lancerai des mots, dans la foule, au hasard, et les livres ne seront plus de mise. On lancera la poésie, avec les mains, avec des caractères gutturaux, -du romain deglotte- : des cris jetés comme des paquets parleurs à la face de la commodité et du confort plastifié.
.J'étais au milieu de la rue. J'étais aussi là-haut, aux fenêtres, entre la vitre et l'univers clos de l'inconnu et du possible, comme un store, et je mesurais de là, l'étendue, la forme, les cris de la ville: les murs à la verticale de la chaussée, autant de jambes prometteuses de " bonnes confitures", murs de nylon, murs de graines,murs des slips, des moutardes, des consommés à légumes déshydratés, mur des lignes d'aviation comme des bras d'oiseaux à la limite du mur voisin où il n'y a plus de mur mais un montant deciment et une porte.
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.La porte.
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.Je finirai bien par le trouver ce style de l'invective. J'ai le papier qu'il faut, et l'encre aussi.
.J'attends.
.Les idées sont dans l'homme, toutes. La difficulté c'est tout simplement de les contenir.
.J'ai en moi un commissariat de police des idées. Il ne chôme jamais : de jour et de nuit, on travaille. Actuellement mes idées sont en Bretagne, près d'une tombe, mes idées ont pris le deuil de mon chien Arkel. Quand elles rentreront je leur demanderai des comptes.
.Les idées qui se promènent dans la rue sont souvent miennes. Si vous les trouvez, téléphonez à Odéon 84-00. Elles me ressemblent : des idées de chansons, des idées de meurtre, qui sait?
.Les chevaux, dans la rue, qui ramassent mes idées et qui me les rendent sont des sages. Avec des idées d'homme ils ne trouvent subitement plus aucun goût à l'avoine et ne comprennent plus. Quelque chose de très important est enrayé dans leur mécanique. Ils sont malades.
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.Léo Ferré. In «Le Style», 1962
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(nous avons changée la formatation original du texte; we've changed the original format of the text; los cambios en la formatación original son de nuestra responsabilidad; as alterações da formatação são da nossa exclusiva responsabilidade)
La Chanson de Prévert
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Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Cette chanson était la tienne
.C'était ta préférée
.Je crois
.Qu'elle est de Prévert et Kosma
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.Et chaque fois les feuilles mortes
.Te rappellent à mon souvenir
.Jour après jour
.Les amours mortes
.N'en finissent pas de mourir
.
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.Avec d'autres bien sûr je m'abandonne
.Mais leur chanson est monotone
.Et peu à peu je m' indiffère
.A cela il n'est rien
.A faire
.
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.Car chaque fois les feuilles mortes
.Te rappellent à mon souvenir
.Jour après jour
.Les amours mortes
.N'en finissent pas de mourir
.
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.Peut-on jamais savoir par où commence
.Et quand finit l'indifférence
.Passe l'automne vienne
.L'hiver
.Et que la chanson de Prévert
.
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.Cette chanson
.Les Feuilles Mortes
.S'efface de mon souvenir
.Et ce jour là
.Mes amours mortes
.En auront fini de mourir
.
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Serge Gainsbourg
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L' anthracite
lábiosLisaElisa
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Elisa, Elisa
.Elisa saute-moi au cou
.Elisa, Elisa
.Elisa cherche-moi des poux,
.Enfonce bien tes ongles,
.Et tes doigts délicats
.Dans la jungle
.De mes cheveux Lisa
.
.Elisa, Elisa
.Elisa saute-moi au cou
.Elisa, Elisa
.Elisa cherche-moi des poux,
.Fais-moi quelques anglaises,
.Et la raie au milieu
.On a treize
.Quatorze ans à nous deux
.
.Elisa, Elisa
.Elisa les autr's on s'en fout,
.Elisa, Elisa
.Elisa rien que toi, moi, nous
.Tes vingt ans, mes quarante
.Si tu crois que cela
.Me tourmente
.Ah non vraiment Lisa
.
.Elisa, Elisa
.Elisa saute-moi au cou Elisa, Elisa
.Elisa cherche-moi des poux,
.Enfonce bien tes ongles,
.Et tes doigts délicats
.Dans la jungle .
.De mes cheveux Lisa.
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Serrrrrrrrrrge Gainssssbourrrrrrrrrrrrg.
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Bonnie and Clyde
25 June 2006
de los placeres accesibles
.
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Detenerse en la heladería.
Círculos, túneles de colores tras el mostrador
Y la dueña con la cuchara honda
Escanciando la gélida dulzura sobre los barquillos
cuyo crujido mis dientes adivinan.
Con precisión imparto las instrucciones.
Pido el helado suave que sale voluptuoso de la máquina
-el que me recuerda el Tastee Freeze
que estaba a media cuadra de la tienda de mi papá
en la avenida Roosvelt-
Tiembla el cuerpo de pulido metal de la máquina
sobre el que se condensa la humedad
en una película opaca.
Del grifo desciende el grueso chorro de helado
a posarse sobre la vacía seca concavidad,
que tiene sabor a hostias prohibidas.
Despacio, como la cintura de una mujer cuando baila
baja el helado de café. Lo cubre luego el de chocolate
más denso y oscuro.
Me siento sola en la heladería desierta
y empiezo con mi lengua a lamer los costados del alto
cucurucho,
abandonándome a una infancia perversa. Hace calor.
Debo hacer mi trabajo con la debida fruición.
Pasar la lengua por la entera circunferencia,
de abajo arriba para que nada se derrame,
para que la superficie adquiera a todo el derredor
la suavidad y tersura de un perfecto gorrito de duende polar
e imaginario.
Cierro los ojos . Saboreo. Gozo.
No sólo de pan
vive la mujer.
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.Gioconda Belli, IN "Mi Intima Multitud"
.
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culpas obsoletas
Un momento de soledad
de paz
y la tarde es mía.
Me puedo sentar a leer
sin sentirme culpable.
Sin pensar que debía salir
a comprar el líquido para desmanchar las alfombras
o bajar a jugar con la niña.
¿Cómo será , me pregunto
no sentir incesantemente
que uno debería ocupar varios espacios al mismo tiempo?
No pensar, mientras se tumba uno con un libro,
que se debería estar haciendo otra cosa.
Asumir, como hacen los hombres,
la importancia del tiempo
que dedicamos al propio enriquecimiento.
Las mujeres
tenazmente sentimos
que le estamos robando tiempo a alguien.
Que quizás en ese preciso instante
se nos requiere
y no se cuenta con nosotras.
Precisamente
todo un entrenamiento
para no borrarnos, minimizarnos,
constantemente.
¡Ah!¡Mujeres, compañeras mías!
¿Cuándo nos convenceremos
de que fué sabio el gesto
de extenderle a Adán
la manzana?
.
.
Gioconda Belli, IN "Apogeo" .
.
Olvidos
.
.Y viene el día en que la mujer
olvida el apellido del vecino
y se despierta a media noche
queriendo adivinarlo en la oscuridad, .
asustada ante las letras difusas
que resisten el esfuerzo de la memoria. .
Con los ojos abiertos sobre la almohada
la mujer ve el gato respirando como niño a sus pies
y ve su casa en la oscuridad
el marido que duerme de espaldas a ella
las puertas lustrosas del armario
los libros apoyados lomo contra lomo en las estanterías
y en la noche detenida abruptamente
por el pequeño tropiezo de no poder recordar el apellido del vecino
piensa en esa casa muchos años más tarde
en las voces que albergará, los pasos que subirán las escaleras
se pregunta qué otros quizás decidirán tirar
la división de madera clara que ella y su marido levantaron
para quedarse en una habitación más pequeña
donde pudieran sentirse más cerca el uno del otro.
Piensa que todo eso que la rodea
se dispersará. Sus cosas, sus libros.
Y que entonces su vida, esas angustias,
-como la de recordar el nombre del vecino-
serán en la oscuridad
vapor de las vidas que fueron
nombres olvidados para siempre.
.
.Gioconda Belli
.
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17 June 2006
O Quereres
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.Onde queres revólver sou coqueiro,
e onde queres dinheiro sou paixão.
.Onde queres descanso sou desejo,
.E onde sou só desejo queres não.
.E onde não queres nada, nada falta,
.E onde voas bem alto eu sou o chão,
.E onde pisas o chão minha alma salta
e ganha liberdade na amplidão.
.
.Onde queres família sou maluco,
e onde queres romântico, burguês.
.Onde queres Leblon sou Pernambuco,
.E onde queres eunuco, garanhão .
.Onde queres o sim e o não, talvez,
.E onde vês eu não vislumbro razão.
.Onde queres o lobo eu sou o irmão,
.E onde queres cowboy eu sou chinês
.
.Ah! bruta flor do querer, Ah! bruta flor, bruta flor...
.
.Onde queres o ato eu sou espírito,
.E onde queres ternura eu sou tesão.
.Onde queres o livre decassílabo,
.E onde buscas o anjo sou mulher.
.Onde queres prazer sou o que dói,
.E onde queres tortura, mansidão.
.Onde queres um lar, revolução,
.E onde queres bandido sou herói...
.
.Eu queria querer-te e amar o amor,
.Construir-nos dulcíssima prisão
.Encontrar a mais justa adequação,
.Tudo métrica e rima e nunca dor...
.Mas a vida é real e de viés,
.E vê só que cilada o amor me armou...
.eu te quero (e não queres) como sou,
.Não te quero (e não queres) como és.
.
.Ah! bruta flor do querer, Ah! bruta flor, bruta flor...
.
.Onde queres comício, flipper-vídeo,
.E onde queres romance, rock'n'roll.
.Onde queres a lua eu sou o sol,
.E onde a pura natura, o inseticídio.
.Onde queres mistério eu sou a luz,
.E onde queres um canto, o mundo inteiro.
.Onde queres quaresma, fevereiro,
.E onde queres coqueiro sou obus...
.
.O quereres e o estares sempre a fim
.Do que em mim é de mim tão desigual.
.Faz-me querer-te bem, querer-te mal,
.bem a ti, mal ao quereres assim.
.Infinitivamente pessoal,
e eu querendo querer-te sem ter fim
.E querendo-te aprender o total
do querer que há e do que não há em mim...
.
.Ah!, bruta flor do querer, Ah! bruta flor, bruta flor...
.
Caetano Veloso
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16 June 2006
Sólo el lobo, Graciela Wencelblat
quedaron en la taza de café
se dispersaron a otras bocas
perdieron detalle
posibilidad.
Ocurrencias de callar que nacen
digitan contratos a pesar de uno.
Sólo el lobo entiende tanta penumbra
tanto fracaso del deseo.
12 June 2006
11 June 2006
09 June 2006
o sonho pede realidade - María Zambrano
«(...) Não se pode dizer que aquele que sonha está privado da realidade, absolutamente livre
ou fora dela, mas sim que a padece, que está sob ela; que não pode nem contê-la, nem ordená-la, que está privado (...), despossuído de si, alienado na realidade que o invade. Alienado, em sonhos, por não ter tempo.
Mas também alienado na vigília por ter de andar no tempo, mais livre e consciente. Enquanto que em sonhos, perdido na realidade, mesmo na sua, pode deixá-la aparecer por momentos sem interferência ou sombra, só por momentos. Pois se o homem entra na vigília pelo despertar, é porque no sonho inicial que a sua vida primeira parece ser não pode alcançar-se a si mesmo, ser si mesmo.
Porque, se a vida é sonho, é sonho que pede despertar.
Alienação inicial de alguém que procura identificar-se. E daí a angústia subjacente aos sonhos, mesmo os felizes.
Pois o sonho pede realidade.(...)».
María Zambrano, In Os Sonhos e o Tempo.
Lisboa, Relógio D’Água Editores, 1994: 14 (formatação n.).
o amor abre o futuro - María Zambrano
«O amor (...) é o agente de toda a transcendência no homem. E assim, abre o futuro; não o futuro que é o amanhã que se presume certo, repetição com variações do hoje e réplica do ontem: o futuro, a eternidade, essa abertura sem limite a outro espaço e a outro tempo, a outra vida que nos surge como sendo a vida de verdade. O futuro que atrai também a história.
Mas o amor lança-nos para o futuro obrigando-nos a transcender tudo o que promete.A sua promessa indecifrável desqualifica todo o conseguir, toda a realização. O amor é o mais poderoso agente de destruição porque ao descobrir a inadequação e às vezes a inanidade do seu objecto deixa livre um vazio, aquilo que, de início, é percebido como um nada aterrador. É o abismo em que se afunda não só o amado, como também a própria vida, a própria realidade daquele que ama. O amor é que descobre (...) o não-ser e até o nada. (...). E assim, o amor faz transitar, ir e vir entre as zonas antagónicas da realidade (...). Descobre o ser e o não-ser, porque aspira a ir mais além do ser; de qualquer projecto. E desfaz toda a consistência. (p. 237)
Destrói, por isso dá nascimento à consciência, sendo ele, como é, a vida plena da alma. Eleva ao obscuro ímpeto da vida essa avidez que é a vida no seu fundo elementar, leva-a à alma e a alma à razão. (...).» (p. 238).
María Zambrano,”Para uma história do amor”, Op. Cit. :Cap. III (formatação n.).
simplicidades santas - Teresa de Jesus
« (...) Um bom entendimento, se se começa a afeiçoar ao bem, apega-se a ele com fortaleza, pois vê que é o mais acertado; e quando não aproveite para muito espírito, aproveitará para bom conselho e para muita coisa, sem ser pesada a ninguém. Quando isto falta, não sei em que possa aproveitar à Comunidade e poderia causar muito dano.
Esta falta não se vê logo ao princípio,
Porque muitas falam bem e entendem mal,
E outras falam pouco - e sem muita correcção - mas têm entendimento para muita perfeição.
Porque há umas simplicidades santas que valem pouco para negócios e estilos do mundo
e muito para tratar com Deus. (...) ». (p. 447).
Santa Teresa de Jesus, “Caminho de Perfeição” In Obras Completas. (2ª. ed.), Porto, edições Carmelo, 1978: Caps. XIV (formatação n.).
a acção do amor - María Zambrano
O amor consegue, não uma diminuição, mas sim uma desaparição dessa gravidade que, quando ele não existe, é apoio da moral, condição dos que vivem moralmente,só moralmente.» (p. 239).
María Zambrano,”Para uma história do amor” In O Homem e o Divino.
Lisboa, Relógio D’Água Editores, 1995: Cap. III.
lábios sedentos - Carlo Piccinno
http://www.grafifoto.com/page/spettacolo.htm.htmIN La danza, scultura di carne por Luisa Spagna
o amor, uma indigência - María Zambrano
María Zambrano,”Para uma história do amor”
In O Homem e o Divino. Lisboa,Relógio D’Água Editores, 1995: Cap. III.
do louco amor - Juan Ruiz
Por lo que yo, en mi poca sabiduría y mucha y gran ignorancia, comprendiendo cuántos bienes hace perder el loco amor del mundo al alma y al cuerpo, y los muchos males a que los inclina y conduce, escogiendo y queriendo con buena voluntad la salvación y gloria del Paraíso para mi alma, hice este pequeño escrito en muestra de bien, y compuse este nuevo libro en el que hay escritas algunas mañas, maestrías y sutilezas engañosas del loco amor del mundo, del que se sirven algunas personas para pecar. Y al leerlas y oírlas el hombre o la mujer de buen entendimiento, que se quiera salvar, elegirá y hará el bien [...]. Tampoco los de corto entendimiento se perderán, pues, al leer y meditar el mal que hacen —o que tienen intención de hacer— los obstinados en sus malas artes, y viendo descubiertas públicamente las muchas y engañosas artimañas que usan para pecar y engañar a las mujeres, avisarán la memoria y no despreciarán su propia fama [...] y rechazarán y aborrecerán las malas artes del loco amor, que hace perderse a las almas y caer en la ira de Dios [...].
No obstante, como es cosa humana el pecar, si algunos quisieran —no se lo aconsejo— servirse del loco amor, aquí hallarán algunas maneras para ello.
Y así este mi libro bien puede decir a cada hombre o mujer, al cuerdo y al no cuerdo, tanto al que entienda el bien, elija la salvación y obre el bien amando a Dios, como al que prefiera el loco amor en el camino que recorra: te daré entendimiento [...]»
Juan Ruiz, Arcipreste de Hita (Espanha, primeira metade séc. XIV): Libro de buen amor [Prólogo en prosa]. Versão actualizada (J.A.S.S.)