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" Les « Grands Esprits » se rencontrent…
Après la publication de Broderies sur mocassins, il prononce plusieurs conférences à travers le monde sur différents aspects de la culture des Attikamekws, et signe des articles dans diverses revues. Il entreprend une quête personnelle qui le porte à interroger les aînés sur les pratiques spirituelles attikamekws d’avant l’arrivée du catholicisme. Devenu « porteur de pipe » et ainsi autorisé à pratiquer certaines cérémonies spirituelles, il contribue à revitaliser les pratiques ancestrales dans sa communauté.
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De son « vrai » nom Matotoson Iriniu, ce qui signifie dans sa langue « celui qui dirige les cérémonies », il est l’un des pères spirituels des Attikamekws.
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Né en 1948, originaire de la communauté de Wemotaci (Mauricie), Charles Coocoo est le premier Attikamekw à publier un recueil de poèmes, Broderies sur mocassins (1988). Tour à tour et simultanément, travailleur forestier, draveur, charpentier menuisier, il travaille un temps à un projet expérimental de maisons solaires (1974).
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Il participe à plusieurs films dont Automne sauvage (Québec, 1992) et Identités Attikamekws (2005-2007).
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En 1997, la télévision de Radio-Canada lui consacre un épisode de l’émission Second regard. Il travaille ensuite à l’école de Wemotaci comme conseiller linguistique et interprète, chargé de faciliter la communication entre les élèves attikamekws et les professeurs non-attikamekws. Il est aujourd’hui « bénévole social » dans sa communauté et s’implique dans toutes les activités qui s’y déroulent.
En 1997, la télévision de Radio-Canada lui consacre un épisode de l’émission Second regard. Il travaille ensuite à l’école de Wemotaci comme conseiller linguistique et interprète, chargé de faciliter la communication entre les élèves attikamekws et les professeurs non-attikamekws. Il est aujourd’hui « bénévole social » dans sa communauté et s’implique dans toutes les activités qui s’y déroulent.
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Après la publication de Broderies sur mocassins, il prononce plusieurs conférences à travers le monde sur différents aspects de la culture des Attikamekws, et signe des articles dans diverses revues. Il entreprend une quête personnelle qui le porte à interroger les aînés sur les pratiques spirituelles attikamekws d’avant l’arrivée du catholicisme. Devenu « porteur de pipe » et ainsi autorisé à pratiquer certaines cérémonies spirituelles, il contribue à revitaliser les pratiques ancestrales dans sa communauté.
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« Nous connaissons très peu l’histoire amérindienne. Nous avons tous en tête quelques images de plumes, de bisons et de chevaux. Nous sommes rarement conscients qu’au Canada vivent encore 4% de rescapés du plus grand génocide de l’Histoire de l’Humanité, perpétré sur l’ensemble du continent Nord-américain. Que ces amérindiens subissent encore aujourd’hui de nombreuses humiliations, à travers un phénomène d’acculturation savamment orchestré par les autorités gouvernementales et occulté par la grand majorité des Canadiens. Charles Coocoo nous renvoie à nos propres origines, nos inconscients collectifs, ce que l’on tend à perdre et à oublier et ce que l’on aspire à retrouver.
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Les Attikamekws vivent profondément ce problème identitaire, qui nous menace tous : suis-je encore un être, partie d’un tout, en symbiose avec les éléments et la Nature, conscient de moi-même et du monde qui m’entoure, en permanence à l’affût d’un dialogue avec ce que Charles Coocoo nomme « Les Toiles de l’Invisible » ? Ou suis-je un être détaché de ces possibles ailleurs, détaché de moi-même, inventeur de nouveaux dieux-objets, de modes de pensées linéaires ? Les Attikamekws luttent quotidiennement avec ce choix : vivre comme les Canadiens sans jamais être des leurs ou cultiver culture et traditions ancestrales. Y a-t-il une symbiose possible entre ces deux pôles ? Des guides spirituels comme Charles Coocoo, malgré l’extinction presque inéluctable de leurs peuples, ont-ils un message porteur de sens à nous délivrer ?» Gaëtan Saint-Rémy, co-réalisateur du film Identités Attikamekws (2005-2007)."
Les Attikamekws vivent profondément ce problème identitaire, qui nous menace tous : suis-je encore un être, partie d’un tout, en symbiose avec les éléments et la Nature, conscient de moi-même et du monde qui m’entoure, en permanence à l’affût d’un dialogue avec ce que Charles Coocoo nomme « Les Toiles de l’Invisible » ? Ou suis-je un être détaché de ces possibles ailleurs, détaché de moi-même, inventeur de nouveaux dieux-objets, de modes de pensées linéaires ? Les Attikamekws luttent quotidiennement avec ce choix : vivre comme les Canadiens sans jamais être des leurs ou cultiver culture et traditions ancestrales. Y a-t-il une symbiose possible entre ces deux pôles ? Des guides spirituels comme Charles Coocoo, malgré l’extinction presque inéluctable de leurs peuples, ont-ils un message porteur de sens à nous délivrer ?» Gaëtan Saint-Rémy, co-réalisateur du film Identités Attikamekws (2005-2007)."
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